Croix
De nombreux calvaires et croix remarquables jalonnent la localité.
Dans les champs et dans quelques rues du village, ces croix rappellent d’anciennes familles du village :
- la Croix d’Arien, en face de l’école maternelle,
- la Croix Caillou, sur la route de Gorze,
- la Croix Chevraux et la Croix Pierreaux, dans les champs,
- la Croix de la Paule, entre Ancy et Dornot,
- la Croix Rondo en haut de Dornot,
- la Croix de la Grand rue à Dornot,
- la Croix de Rongueville, place du Général de Gaulle,
- la Croix Rouge,
- la Croix Saint Clément,
- la Croix Valette, à l’entrée du village.
Découvrez ci-dessous, ces croix et leur histoire …
La Croix d’Arien
La Croix Caillou
Au-dessus de son soubassement, elle présente une haute stèle cylindrique portant un large chapiteau qui supporte le crucifix accosté de la Vierge et de Saint Jean.
Au pied de la stèle, un sautoir évoque la mémoire de Saint André.
De ce site, on embrasse du regard un vaste panorama sur la vallée de la Moselle et le charmant village d’Ancy.
La Croix Chevraux
Elle a été érigée en 1710 par François Gravelotte et sa seconde épouse Dieudonnée Jenot en souvenir de la dispense papale accordée par Innocent XI et autorisant leur mariage.
La Croix de la Paule
A ses côtés, le Ban-l’Archidiacre était appelé également Ban-Saint-Paul, dont la croix garderait le souvenir.
C’est sur ce ban que jusqu’à la fin du XVIIe siècle, le roi de France exercera une haute justice.
Le peintre Untersteller la rendue célèbre grâce à un tableau représentant une « mère présentant son enfant au Christ crucifié. » (Source : Ancy de 875 à nos jours – Jean de Mousson)
La Croix Pierraux
Plus ancienne que la Croix d’Arien, elle se dresse sur un promontoire et fut rétablie le 2 juillet 1843 par Marie-Barbe Jenot et son mari Joseph-Elisabeth Duverdier.
La Croix Saint Clément
On raconte que Saint Clément s’agenouilla lorsqu’il aperçut la ville de Metz, alors vouée aux ténèbres de l’idolâtrie et qu’il allait convertir à la foi. En regard du monument se trouve la pierre bénite qui porte deux empreintes de genoux que la croyance populaire attribue à l’apôtre du pays messin.
Un dolmen celtique s’élevait là mais il fut détruit à la fin du 18e siècle. De cet endroit, jadis dénudé, maintenant planté de résineux, une trouée pratiquée dans le bois permet d’apercevoir la vallée de la Moselle, la rivière dans laquelle se mirent des peupliers d’Italie, les arches d’Ars et de Jouy et l’agglomération messine.
Maurice Barrès a donné, dans « Colette Baudoche« , une admirable description de ce paysage (voir page 84).
Saint-Clément envoyé par Saint-Pierre avec un prêtre du nom de Céleste et un diacre nommé Félix, s’arrêta quelque temps dans les bois de Gorze d’où il se dirigea vers Metz en passant par la côte d’Ancy.
Passant, souviens-toi que sur cette pierre et de face placée, Saint-Clément d’après la tradition, a prié et a laissé l’empreinte de ses genoux, lorsque pour la première fois il aperçut d’ici la grande cité de Metz.
La Croix de la Grand rue
Cette croix s’érige dans la rue principale de Dornot, face à l’église Saint Clément.
Suivant la description d’Albert Haefali dans son ouvrage Les croix du pays messin, il s’agit d’une haute colonne, en partie cannée, surmontée d’un chapiteau Renaissance, qui porte sur le Crucifix, accosté de la Vierge et de St-Jean; au pied de la croix, un blason aux armes de France, chargé des trois fleurs de lys, complète la décoration.
Son soubassement nous apprend que :
Cette croix a été posée par les habitants de Dornot le jour de la fête de l’assomption sous le règle de Louis XVIII en l’an 1824.
Ce vieux calvaire a été mutilé pendant la bataille de Dornot, en 1944 laissant Saint Jean sans tête, comme nous l’indique cet article de L’Est Républicain du 5 novembre 1946.
La Croix Rondo
La Croix de Rongueville
La Croix Rouge
Au-dessus, le cube frappé d’un monogramme du Christ supporte une haute stèle, elle-même surmontée d’un crucifix.
La stèle, peinte d’un rouge grenat depuis la guerre de 1940 était soi-disant, avant le conflit, d’un beau grès rose sommé d’une fleur de lys, aujourd’hui disparue.
L’inscription suivante orne le soubassement trapu qui la supporte :
Cette croix a été rétablie en l’honneur de la religion sous le règne de Louis XVIII par la piété des habitants d’Ancy-sur-Moselle, le 02 janvier 1822.
La Croix Sérot ou Croix Valette
De chaque côté de l’inscription centrale, deux plaques plus petites citent les indulgences accordées par le pape Léon XIII ainsi que les conditions pour les obtenir.
Marie-Françoise Sérot, veuve Valette, fit ériger cette autel de pierre de qu’elle somma d’une immense croix ornée d’un Christ en fonte entouré d’une Vierge et d’un Saint-Jean. Le 4 janvier 1887, elle légua l’ensemble à la Fabrique de la Paroisse. (Source : Ancy de 875 à nos jours – Jean de Mousson)
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